Respect et politesse

Aujourd’hui nous allons parler d’un mot crucial, le respect.

Je sais, tu vas te dire « Mais rho ! Non mais ça va on sait ce que c’est, quelle pénible celle-là ! ».

C’est vrai, et ce n’est que le début ! 😊

Je suis certaine que tu connais ce terme, entendu par-ci, écouté par-là, utilisé parfois, ou tout le temps ?? Fabuleux !

Cependant tout le monde n’a pas cette même valeur que toi. Non non non. Tu peux me croire !

C’est pour cette raison qu’un petit rappel fondamental s’impose afin de nous assurer que chaque Amitic ici présent connaisse, découvre ou redécouvre bien la définition du respect ainsi que la façon de l’utiliser.

Le respect est une des bases fondamentales de chaque être humain. Du moins, dans la théorie. Mais dans la pratique aussi !

Voici un petit cours rapide, fait de douceur et de légèreté.

Tu sais d’où vient le mot “respect” ?

Voici une petite définition, que tu peux trouver un peu partout, que ce soit dans les dictionnaires de la langue française comme dans les dictionnaires étymologiques, ou encore sur internet, comme notre « ami » Wikipédia.

Le respect, du latin « respectus », signifie égard, considération.

Cela veut donc dire que pour respecter quelqu’un, il faut être attentif à lui. A ce qu’il peut ressentir par exemple.

• Est-ce qu’il est heureux ?
• Est-ce qu’il est triste ?
• Est-il plutôt épanoui ou plutôt mélancolique ?
• A-t-il réussi à dormir ? Mange-t-il correctement ?

C’est aussi avoir une considération pour lui.

Accepter ce qu’il est au fond de lui, que ce soit ses différences, ses idées, ses choix, ses valeurs. Et ce quand on apprécie et quand on n’apprécie pas la personne.

Par exemple :

• Qu’aime-t-il comme musique ?
• Avons-nous les mêmes goûts alimentaires ou sont-ils différents ?
• Dans quoi travaille-t-il ?
• Est-ce un choix de carrière ? Un choix stratégique ?
• Et ses idéaux et ses modèles, quels sont -ils ?
• A-t-on les mêmes ou sommes-nous différents ?

Et là, nous pouvons apprendre à connaitre quelqu’un, à apprendre des cultures, des goûts, des existences parfois.

On ne peut pas passer son temps à parlementer des heures en critiquant les choix d’autrui en se disant « Mais n’importe quoi celui-là ! C’est pas comme ça que ça marche ! Il y connait rien ou quoi ?! Il a sûrement rien vécu dans sa vie c’pas possible ! »

Imagine le souk ! Déjà, il n’y a aucune politesse et aucun savoir-vivre. On aurait autant de se parler devant un miroir, et nous savons tous que si on veut papoter avec des gens, ce n’est certainement pas pour se parler à soi-même.

Le manque de respect

Voici un exemple tout simple.

Un Amitic se connecte. Et là, la magie de la discussion primitive entre en jeu.

Tu commences à discuter, à parler de ta journée, et là tu glisses soudainement un « Aujourd’hui j’ai acheté un super t-shirt ! Je l’ai payé 5 €, il est super ! ». Imagine si en retour tu as une réponse de ce type « 5 € ?? Et c’est même pas une marque ?? Mais tu n’as pas de goût ! Il sera foutu dans 2 semaines ton truc tout pourri ! »

Tu vois bien que c’est un peu exagéré et déplacé. Et ce par la critique et le manque de respect du choix de la personne en face, ainsi que par la critique directe de ses choix, qui, soit dit en passant, n’ont pas à être jugés.

Nous nous devons, cher Amitic, d’être humain et de dépasser notre côté primaire qui siège au plus profond de nos esprits.

La politesse

Bon déjà pour commencer une discussion correcte, on est poli. Sans ça, on serait aussi agréable qu’un taseur à mouches.

(Ça me fait penser à ces pauvres petites bestioles qui prolifèrent de partout, qu’on ne respecte jamais, qui vont partout et surtout là où on ne veut pas les voir, avec ce petit bruit de fond « Bzzzz… Bzzz… BzzzZzzZzz… » … Et là, tu sors ta nouvelle trouvaille ! Le grille-mouche portatif, le fameux taser à mouches. Tu la fixes, tu la vises, tu te fous littéralement du pourquoi elle est là et Paf ! Tu attaques ! « Dzzzz ! Et voilà ! M’enquiquinera plus celle-là ! ».

On a tous envie de le faire mais on peut aussi ouvrir portes et fenêtres pour les aider à s’éloigner loin de nous :D)

Bref, c’était une petite parenthèse.