Bien le bonjour chers Amitics !
Aujourd’hui, nous allons mettre le sommeil en avant.
- Comment fonctionne le sommeil ?
- A quoi sert-il ?
- Quelques astuces pour s’endormir
Les 2 grands types de sommeil
Comme nous le savons, notre vie est rythmée par un cycle de sommeil. Soit on dort, soit on est réveillé.
Oui c’est dingue je sais ! 😀
Afin de vous partager les meilleures des réponses, j’ai opté pour réaliser des recherches sur le site de la Fédération pour la recherche sur le cerveau (FRC) ainsi que sur le site de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV).
Grâce à des EEG (électro-encéphalogrammes) posées sur la surface du crâne, les scientifiques enregistrent les ondes associées à l’activité cérébrale lors du sommeil pour un résultat plus précis.
Ces tracés nous fournissent la principale mesure des différents stades du sommeil.
Il existe 2 grands types de sommeil : le sommeil lent et le sommeil paradoxal.
Premier : Le sommeil lent
Lors de l’endormissement, l’activité du cerveau se ralentit peu à peu et des figures de sommeil caractéristiques témoignent de chaque état. Les pointes vertex (stade N1) et les fuseaux ou les complexes K (stade N2).
Lorsque nous nous endormons, nous sommes donc en stade N1. On se réveille pour un rien, on n’a pas l’impression d’avoir dormi, ou on peut être vaguement somnolent.
Le sommeil lent profond correspond au stade N3.
A ce moment-là, le ralentissement de l’activité cérébrale s’amplifie. Plus elle ralentit, plus on descend dans un état où il est difficile de se réveiller, tout simplement parce que le cerveau est de plus en plus insensible aux stimulations extérieures, comme de son propre corps.
Second : Le sommeil paradoxal
C’est l’état dans lequel l’individu est difficile à réveiller. Son tonus musculaire est aboli, alors que son cerveau, lui, est aussi actif qu’en stade N1.
Nous pouvons reconnaitre le sommeil paradoxal grâce à la présence de salves de mouvements des yeux, appelés mouvements oculaires rapides, en saccade. Le corps est inerte.
On y voit souvent une paralysie des muscles qui contraste avec l’intensité de l’activité cérébrale. Il existe également une érection du pénis chez l’homme et du clitoris chez la femme, à tout âge. Bébé, enfant, ado, adulte, sénior.
Bref, on y passe tous ! Si si ! On ne s’en rend juste pas compte.
Voici quelques exemples de tracé EEG selon la classification Rechtschaffen et Kales
Eveillé – Vigilent
L’activité électrique est rapide, peu ample, et irrégulière.
Somnolent – Relaxé
Apparition de l’activité alpha, plus lente. Sa fréquence est comprise entre 8 et 12 cycles par secondes ou Hertz (Hz), son allure est régulière, de forme sinusoïdale. Elle disparait à l’ouverture des yeux.
Les 3 phases de sommeil
Au tout début – Sommeil léger : Stade N1
L’amplitude de l’activité alpha diminue puis disparait peu à peu pour être remplacée par une activité plus lente, 3 à 7 cycles par seconde d’amplitude et de régularité variable : activité Thêta. Ce stade N1 est un stade de transition entre l’éveil et le moment où l’on s’endort.
Tu sais, c’est à ce moment-là que tu as l’impression que ton corps est lourd, bien positionné sur l’oreiller, et que tes yeux commencent à rouler doucement.
Ensuite – Sommeil profond : Stade N2
L’activité Thêta occupe tout le tracé. C’est là qu’on trouve le complexe K grande onde biphasique (négative/positive), ainsi que le fuseau de fréquence de 11 à 16 c/s d’allure sinusoïdale (Cycle/Seconde).
C’est là que nous sommes réellement endormis.
A ce moment-là, tu commences à siffler du nez, à ouvrir la bouche, à te déconnecter de tout.
Pour terminer – Sommeil paradoxal : Stade N3
Les ondes lentes sont de plus en plus nombreuses. Elles constituent l’activité delta qui est lente et ample. On l’appelle plus communément le sommeil profond.
C’est durant cette période que l’activité onirique (le rêve) est la plus intense.
L’imagerie cérébrale a permis de constater une activité accrue des aires visuelles supérieures et du système limbique, que l’on appelle plus communément le siège des émotions, tandis que le cortex préfrontal, siège du raisonnement, est peu sollicité.
Lors de ce stade, c’est là que tu baves, ronfles, que tu deviens un super héros qui n’a pas le vertige et qui sauve le monde, ou une licorne sur une trottinette traversant Paris à la belle saison par exemple.
Tu es relâché totalement ! Adieu charge mentale ! Vive le lâcher prise !
La durée d’un cycle
Au cours d’une même nuit, on parcourt plusieurs cycles d’à peu près 90 minutes, le sommeil paradoxal durant de plus en plus longtemps.
Trois à cinq cycles peuvent se succéder, suivant la durée de la nuit, le contexte et l’individu.
Voici un tableau représentatif pris sur le site de la FRC :
Le sommeil, c’est très utile !
Dormir est indispensable au bon développement et à la maturité cérébrale, et aide à réduire le vieillissement du cerveau.
Il participe à la consolidation de la mémoire et permet au cerveau de se nettoyer des déchets et toxines accumulés durant la journée.
Le sommeil contribue également à l’apprentissage et à la gestion des émotions. Un sentiment négatif peut être mémorisé puis expurgé durant la nuit.
Attention !
Le manque de sommeil peut avoir des effets néfastes sur nos capacités cognitives.
- On est moins vigilant et moins attentif
- Il réduit nos capacités à ressentir, à imaginer, à créer
- Notre humeur et nos émotions sont affectées
Le manque chronique de sommeil :
- Ça affaiblit les défenses immunitaires et la résistance à la douleur.
- Il favorise les troubles anxieux et augmente les risques d’obésité, de maladies cardiovasculaires et de diabète tardif.
Donc messieurs dames, à vos oreillers !
A quoi servent les rêves ?
Lorsqu’on réveille quelqu’un qui dort profondément, on a plus de chance d’avoir un beau récit de son rêve, avec plus de détails sur les personnages, les émotions et les univers.
C’est pourquoi on a pris l’habitude d’associer sommeil paradoxal et rêves.
Sachez tout de même que nous rêvons également lors du sommeil lent. 40% des rêves en sommeil léger donneront lieu à un rappel de rêve.
Depuis bien longtemps, les rêves et leurs interprétations nous préoccupent.
- Avertissement des dieux dans l’Antiquité
- Messages prémonitoires dans de nombreuses civilisations
- Accomplissement d’un désir refoulé pour certains psychanalystes, de façon symbolique
Cependant, les cliniciens du sommeil accordent peu de valeur aux contenus des rêves, qu’ils considèrent comme des résidus sans cohérence ou des contenus de la mémoire mis à jour au hasard par les processus qui s’effectuent au cours de cet état.
Qu’est-ce qu’un cauchemar ?
Le cauchemar est un rêve désagréable, voire terrifiant. Il provoque une anxiété intense et survient en sommeil paradoxal, vers la fin de la nuit.
Il est différent des terreurs nocturnes, qui, elles, sont des accès brefs de paniques survenant en sommeil profond, en début de nuit, et sont souvent associées à un somnambulisme.
A savoir :
Les mouvements des yeux et les images du rêve de sont pas liés puisqu’ils se produisent chez les aveugles-nés qui ne rêvent pas en image.
En revanche, ils seraient liés aux contenus émotionnels du rêve et à sa richesse en mouvements.
Quelques astuces pour avoir un meilleur sommeil
Cette partie est très courte et très utile. C’est une petite vidéo, une interview du Professeur Damien Leger, spécialiste du Sommeil à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris.
Ecoutez ces 5 conseils pour bien dormir, vous m’en direz des nouvelles !
Arte nous propose également, pour petits et grands, un programme qui s’appelle “Laissez-moi dormir”, petit voyage dans les profondeurs du sommeil.
Ce sont 5 petites vidéos de 6 minutes chacune, que je vous invite vivement à regarder ici.
J’espère que cet article vous aura aidé.
Dormez bien, prenez soin de vous et des autres 😊